la loi de la waf

Petit récapitulatif des nouvelles lois d’après guerre :
En 2100 : La troisième guerre mondiale s’arrête d’elle même faute de combattants, grâce aussi à un ballet diplomatique de plusieurs années mené par le général Allemand Bertold Kant dont on retiendra la célèbre citation : « Je sauverais cette putain d’humanité qu’elle le veuille ou pas ! »
La totalité des pays ayant participé à la troisième, soit quand même quatre-vingt dix pour cent de la planète, acceptent de signer une charte de non agression, de non prolifèration d’armes létales et de plusieurs mesures actives pour la sauvegarde de l’espèce humaine qui a quand même pris une sacrée claque.
L’ONU disparaît pour laisser la place à la World Armed Force, en abrégé la WAF. Une organisation plus globale et plus équitable dans laquelle les pays occidentaux n’ont plus leur prédominance. Les chiens de gardes de la WAF (haha…) ont pour mission de veiller à ce que chaque état respecte ses engagements vis à vis de la charte, en voici quelques exemples :

_D’abord, la reconnaissance de la vie humaine comme valeur suprême. Ce qui a plusieurs applications :
La fabrication d’armes antipersonnelles est rigoureusement prohibée. Les armées sont équipées du même matériel que les force de maintien de l’ordre de sorte qu’en cas de conflit nouveau, on se tapera dessus à coups de lacrymogènes, de balles tranquillisantes et de matraques. C’est pas parfait mais on fait ce qu’on peux.
La peine de mort est abolie dans tous les états signataires. Evidemment, cette mesure a surtout une valeur symbolique: les exécutions concernent (généralement !) trop peu de citoyens pour être responsables du dépeuplement mais quand on prétend vouloir protéger la vie humaine, ça la fout mal quand même.
Au moins dix pour cent du budget de chaque état (et souvent plus) est consacré au ministère de la santé. Une très grosse part est consacré à la recherche pour guérir les virus de guerre.
Ces mesures sont toujours en vigueur

_Ensuite, une politique générale aussi nataliste que possible avec une sélection des spermatozoïdes de façon à obtenir une probabilité de quatre sur cinq que le futur bébé soit une fille. Les dernières femmes survivantes sont extrêmement encadrées, plus encore qu’aujourd’hui en 2150 : on veille à les garder de tout ce qui peut les mettre en danger mais également de tout ce qui peut les éloigner de la maternité, ce qui comprend les peines de prison. Les prisons pour femmes sont donc démolies et la responsabilité judiciaire des femmes passe au mari, père ou tuteur légal qui lui est attaché.
Ces mesures ont subi des modifications. Mais je vous raconterais ça plus tard. Là, je vais me pieuter.