premiers pas

Après le repas, Lynn découvrit avec un peu de déception car elle n'était pas du tout habituée aux siestes : Lynn est de ces personnes débordantes d'énergie qui peuvent passer une nuit blanche sans que leur teint frais n'en soit affecté alors on imagine bien qu'elle n'a aucune envie de dormir, vraiment aucune.

Cependant, elle enfila tout de même le petit pyjama rose pale, non sans faire la moue, pyjama qui soit dit en passant, était un peu étroit pour elle. Et elle se glissa dans le lit avec Juliette qu'elle prit dans ses bras, comme une maman l'aurait fait pour caliner ses mignons petits enfants.

Elle fut heureuse de voir que Juliette avait eut la même idée qu'elle, et elle ne quitta pas la porte des yeux jusqu'à ce que le grand frère l'aie fermée et soit parti. Là, elle attendit quelques instants et saisit une peluche qu'elle lança sur le lit voisin qui lui répondit avec des rires étouffés, en envoyant les missiles doux et poilus qu'étaient les peluches. Même si les plus âgées ne partageaient pas cette joie innoncente, elles ne cherchaient pas à les en empêcher et se contentaient de regarder la scène.

Les autes, elles (dont fesaient partie Juliette et Lynn), couraient partout, se chatouillaient, se lançaient des peluches et se battaient avec les coussins moelleux. Les rires d'abord silencieux commençaient à se faire entendre et il n'eut pas été étonnant de voir arriver quelqu'un, mais personne ne semblait s'en soucier.

Comme cela devait arriver avec un boucan pareil, (décidément, vous cherchez les ennuis !) le grand frère qui n’était pas parti si loin revient dans le dortoir et se retrouve en plein milieu d’une espèce de champ de bataille molletonné…
Il reçoit malencontreusement un nounours perdu en pleine figure, prend quelques secondes pour réaliser le spectacle insolite qui s’offre à ses yeux et, d’une voix plus lourde qu’un coup de tonnerre, s’exclame « Mais qu’est ce que c’est que ce chahut ! »
Reconnaissant les sonorités graves et menaçantes d’une voix masculine, toutes les filles cessent immédiatement leurs lancers de peluches et leurs bagarres de chatouilles pour se retourner, craintives et contrites devant le représentant de l’autorité.
« Qui a commencé cette bataille ? »
Dans ce genre de situation, il ne faut attendre aucune solidarité de toutes ces minettes dociles et peureuses dont tous les regards se concentrent, accusateurs, sur Lynn actuellement assise sur une camarade qu’elle tabassait à coup de polochon rose.
« Lynn, tu vas au coin. Toutes les filles qui n’étaient pas dans leurs lits quand je suis arrivé, vous vous mettez devant le lit et vous vous penchez sur le matelas, c’est une punition collective. Vous aussi ! Oui, les deux au fond je vous ais vu vous cacher derrière les draps. Pas de ça, vous étiez en train de vous bagarrer quand je suis arrivé, vous tendez les fesses comme tout le monde ! »
La moitié du dortoir est concernée par la sanction. Pâles, tremblotantes mais obéissantes, elles se tournent toutes devant leurs lits respectifs et posent leurs mains sur le matelas. Le grand frère commence sa ronde devant tous les lits concerné, ceinture une fautive par la taille et lui donne une dizaine de tapes sur les fesses plutôt douces avant de la remettre au lit.
Un grand frisson parcoure la salle quand les autres bagarreuses comprennent qu’elles vont toute y avoir droit.

Lynn n'eut pas le temps de réagir, en réalité, le grand frère l'avait prise de suprise en pleine action. Les rires avaient cessé pour laisser place à un silence profondément honteux.

Lynn se mit au coin comme demandé : si les autres étaient fessée, quelle allait être sa punition à elle ? Cependant ce qui la gênait le plus; c'était que les autres allaient avoir une punition alors qu'elle était l'unique fautive...

Elle s'élança alors vers le grand frére qui venait de fesser une des jeunes filles et lui dit en le regardant dans les yeux :

"Je suis la seule et l'unique fautive, punissez-moi à leur place ! Je prend toute la responsabilité car c'est moi qui ait commencé..."

Oubliant la punition qui pouvait s'abattre sur elle, la petite Lynn espérait épagner la punition à Juliette et aux autres... Elle le regardait d'un air supliant mais elle n'était pas craintive, juste coupable...

Au début, la peur l’emportant sur l’honnêteté, Juliette avait pris position penchée sur le lit, navrée à l’idée que son derrière allait recevoir quelques claques mais pensant tout de même s’en tirer à bon compte. Cela dit, quand Lynn intervint en se désignant comme la seule fautive, elle se dit qu’elle ne pourrait vraiment plus se regarder en face si jamais elle laissait la pauvrette lui sauver la mise à ses dépens alors qu’elle l’avait entraîné elle même dans cette bêtise.
Consciente de sa propre culpabilité, Juliette vola au secours de sa nouvelle copine.

« Non monsieur attendez, c’est pas vrai ! C’était mon idée, c’est moi qui lui ais dit de lancer le premier ours et si elle l’avait pas fait, c’est moi qui aurait commencé. Je suis aussi fautive qu’elle ! »

Toute une vie de douceur, de facilités et d’obéissance fragilisait les femmes-fillettes au point de les rendre terrifiées à la simple idée de recevoir ce genre de traitement. Juliette avait peur, au point de presque faire pipi dans sa culotte mais pour sa copine, elle tiendrait le coup!

Le jeune grand frère resta une seconde incrédule. Ce n’est vraiment pas le genre d’honnêteté auquel son métier l’avait habitué… à tel point d’ailleurs qu’il commençait à se demander si les deux jeunes filles étaient juste très honnêtes ou plus simplement un peu masochistes.
Il les observa un petit moment, tâchant de reconnaître derrière leurs mines contrites le petit sourire en coin caractéristiques de ces jeunes coquines qui aiment tant se sentir prises en main, mais ne voyant rien de plus qu’une sincère appréhension pour la suite de leur traitement, il opta pour la première solution.
« Faute avouée est à moitié pardonnée, mais la seconde moitié à elle seule nécessite une punition exemplaire, vous le savez. La sieste de l’après-midi est très importante pour combattre le stress et la fatigue, lesquels sont avec le manque d’hygiène les trois principales causes du développement de la maladie. »
Paternellement, il vous saisit chacune par une main, s’approche de vous et vous glisse à l’oreille : « Je suis désolé mes chéries, mais je vais devoir vous administrer à chacune une véritable fessée en bonne et due forme. » Puis s’adressant aux autres filles : « Que tout le monde se remette au lit tout de suite, et pour dormir cette fois ! »

Finalement, il vous saisit toutes les deux par un bras, sans vraiment vous brusquer, et vous emmène dans une petite pièce fermée et discrète pour vous punir à l’abri des regards, ce qui n’est jamais bon signe : en général, les grands frères ne font ça que pour les traitements vraiment humiliants.
La petite pièce se révèle être en réalité une sorte de bureau secondaire à l’ameublement cossu et l’éclairage tempéré. Le grand frère vous relâche et se tourne de l’autre coté du bureau pour en tirer une grande chaise plutôt haute qu’il pose au milieu de la pièce. Il s’approche de Juliette qui recule d’un pas et sursaute, toute tremblante entre ses mains. C’est à peine si elle retient ses larmes mais, malheureusement, elle a moins bien réussi à retenir un autre liquide de s’écouler.
Après un regard navré sur le pantalon de la demoiselle désormais un peu plus sombre à l’entrecuisse, le grand frère l’informe qu’il faudra qu’elle se change et prenne une petite douche avant de retourner au lit. En attendant, il la met au coin pour s’occuper d’elle en second.
Il se retourne ensuite vers Lynn, déjà peu rassurée par la tournure des évènements, et lui assène tel un coup glacial au bas ventre la terrible phrase qui lui confirme qu’aucune honte ne lui sera épargnée :
« Toi d’abord Lynn, baisses ta culotte ! »

L'aveu de Juliette toucha beaucoup Lynn, d'autant plus qu'elle agravait sa faute volontairement pour l'épargner, elle qui était l'unqiue fautive. la jeune femme était attendrie mais aussi très énervée contre Juliette car maintenant, son amie allait aussi devoir subir la punition redoutée.

- Faute avouée est à moitié pardonnée, mais la seconde moitié à elle seule nécessite une punition exemplaire, vous le savez. La sieste de l’après-midi est très importante pour combattre le stress et la fatigue, lesquels sont avec le manque d’hygiène les trois principales causes du développement de la maladie.

Lynn eut envie de demander alors, si la sieste était si bénéfique, les femmes étaient les seules à devoir les faire mais elle se retint en se disant que son commentaire ne devrait pas être bien vu.

Après avoir envoyé les autres filles au lit, qui regardaient les deux coupables inquiétude au sujet de leur punition, Lynn compris que cette fois-ci, elle allait être bel et bien punie et pour une raison qu'elle trouvait terriblement injuste. Pourtant, elle se trouvait bien plus courageuse qu'elle ne l'avait été depuis longtemps : certes, elle craignait l'humiliation mais rien d'autre. Elle se dit qu'elle se devait d'endosser sa peine sans pleurer et sans broncher pour montrer combien elle désaprouvait cette punition.

La pièce où les deux jeunes filles allaient recevoir leur correction n'était pas ce qu'on peut nommer d'"accueillant" et cela ne les fit qu'être encore plus craintives.
Aussitôt la chaise placée au milieu de la pièce, le doute se dissipat : la fessée aurait lieu et se serait une fessée exemplaire.

Lynn regarda sa copine qui retenait difficilement ses petites larmes et elle aurit tout donné pour ne pas lui faire endurer cela plus longtemps.
Juliette fut la première victime choisie par le grand frére mais à peine il s'approchat d'elle que la peur, visiblment trop grande, lui avoir un petit accident. Pendant une demie-seconde, Lynn pensa que c'était une bonne tactique pour éviter la fessée. Et tout d'un coup, le grand frére qui avait attiré sa sympathie devint un ogre sans srcupules à ses yeux. Il irait surement la fesser, même dans cet état.

Il la fit mettre au coin et prononça une phrase qui fit Lynn sursauter.

- Toi d’abord Lynn, baisses ta culotte !

Cet ordre la fit bouillonner de rage et ses yeux lançaient des missiles dans la direction de son bourreau... Doucement, elle se mit devant le grand frère, attendit qu'il s'assit et commença à se déshabiller pour qu'il voit bien toute l'étendue de son acte. Elle baissa le pantallon de son pyjama, l'enleva et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses. Elle avait un peu honte devant Juliette mais rien ne le fesait deviner. Puis, dévoilant ainsi les quelques parcelles du corps humain qui sont si intimes, elle vint s'asseoir sur le ventre, sur les genoux du grand frére et après avoir fermé les yeux, Lynn ne put résister à lui lancer une petite phrase piquante :

"Allez-y ! Donnez-vous en a coeur-joie !"

(hj: désolée, c'est court mais je suis pas dans une position qui permet beaucoup de mouvement)
Juliette avait rarement ressenti une pareille humiliation. Et cette fois ci, comme toujours dans nos plus grandes honte, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle ! A vingt ans passé, faire pipi dans sa culotte pour une malheureuse punition ça ne rime vraiment à rien ! La jeune fille se sentait d’autant plus humilié par sa faiblesse que sa camarade, quand à elle, allait bravement au devant de son sort et trouvait même le courage d’être insolente, courage que Juliette n’avais jamais eu même avec son père.
Non ! Elle ne pouvait pas laisser les choses en l’état. Alors que le grand frère se préparait à administrer la première claque, elle interrompit son geste en avançant devant lui, quittant le coin auquel il lui avait demandé de rester collé.
« Monsieur s’il vous plait, je peux pas rester comme ça ! Est ce que je pourrais aller me laver avant ? »
A son grand soulagement, le grand frère ne se mit pas davantage en colère et accéda à sa demande. Il lui indiqua même ou elle pourrait trouver un lavabo et un pantalon de rechange. Il avait confiance en elle et savait qu’une fois propre et fraîche, elle reviendrait dans la pièce pour y recevoir son dû

Le grand frère montra peu d’attention pour la petite Juliette et lui laissa tout loisir de nettoyer son accident. Au fond, il était plutôt satisfait de la voir manifester un peu de dignité malgré sa frayeur, d’autant que cela lui éviterait d’avoir son pantalon tâché d’urine quand il la coucherait sur ses genoux.
Il jugea la remarque de Lynn des plus insultantes. Elle avait l’air de sous entendre qu’il allait prendre plaisir à lui faire mal alors que, de toute évidence, et cela aurait du lui paraître limpide depuis le début, il ne faisait cela que pour son bien. Cela ne voulait pas dire qu’il allait se mettre en colère et la punir plus violemment que nécessaire. Tout au contraire, c’était une raison de plus, s’il en avait fallu une, de lui démontrer le caractère honorable de ses intentions en la fessant comme un gentleman aimant et consciencieux, non comme une brute sadique.
« Ma petite Lynn, je vais te donner la fessée comme je la donnerais à mon épouse ou à ma petite amie si j’en avais une et qu’elle avait négligé ses besoins. »
Sa main gauche enlaça tendrement le bas de son dos tandis que l’autre caressait tranquillement ces adorables rondeurs qu’il s’apprêtait à rougir.
« Calme toi » murmurait il de sa voix basse et profonde « Ce n’est pas si terrible après tout, juste un mauvais moment à passer. »
Lynn sentit la main qui lui massait les fesses s’élever dans les airs et sera les dents, sachant qu’elle allait s’abattre sur son petit derrière fragile.
Et la main retomba. Une fois d’abord, pris tout son temps pour remonter et claqua à nouveau. Mais au lieu de gifles douloureuses, cela ressemblait plutôt aux petites tapes rassurantes que l’on donne sur la croupe d’une jument craintive pour la calmer. Malgré le bruit, ça ne faisait pas mal.
Chaque fois qu’elle retombait, cette grande main lourde la faisait sursauter, son bassin gigotait en tout sens et les vibrations du choc se répandaient en elle jusque dans son bas-ventre. Sa peau devenait tiède et rose. Il frappait maintenant un peu plus fort, mais elle ne s’en était pas aperçu.
N’était pas plus sage qu’une autre, Lynn avait déjà reçu quelques fessées dans sa vie. Chaque fois, cela n’avais été que douleur et vexation. Certaines femmes de son entourage lui avaient bien dit qu’un fessée bien administrée pouvait être la source d’un grand plaisir et d’une profonde relaxation, mais jusqu’à aujourd’hui, elle n’en avait jamais eu la preuve.
A présent, son derrière la brûlait d’une flamme délicieuse et elle se sentait plus molle, plus alanguie qu’elle ne l’avais jamais été. Elle ne criait pas, ne pleurait pas. Au contraire, une tape bien centrée sur le bas des fesses, tout près de son intimité lui arracha un petit soupir de joie mal contenu. Le grand frère la fessait pourtant franchement à présent, mais son euphorie l’empêchait de sentir la douleur. Lorsque enfin la punition cessa, quand les mains du grand frère rajustèrent sa culotte, puis son pantalon sur ses fesses rubicondes et brûlantes, la chaleur irradiait de son bassin, réverbérée par le tissus et la échauffait toute entière.
Comme toujours après une sanction, il est du devoir du grand frère de prendre la punie dans ses bras pour la consoler, lui assurer le pardon qu’on lui accorde et l’affection qu’on lui témoigne. Après l’avoir rhabillée avec soin, le grand frère la prit dans ses bras comme un tout petit bébé, essuya ses larmes qu’il croyait peut être vraiment être des larmes de chagrin et de douleur et la berça contre son torse en lui murmurant les paroles rituelles.
« Ca va maintenant, c’est fini. Tout est pardonné. »
Il allait maintenant s'occuper de Juliette et remettrait les deux filles au lit, ou il était certain de les voir s'assoupir en un clin d'oeil. Sans avoir jamais trop bie compris pourquoi, il savait que les filles dormaient très bien après un pareil traitement

Lynn avait tenté de réprimer son mécontentement, jusqu'à ce que la distribution de fessées commencent. La fessée en elle-même n'était pas si désagréable, pas du tout même. Elle trouvait que ce grad-frère devait être un peu plus laxiste pour taper si peu fort. Celui du cours de danse aurait été moins clément. Mais le sentiment d'humiliation, lui, était la plus terrible des punitions. Pendant que le grand-frère la "punissait", elle pensa à la honte qu'elle éprouvait et se rendit compte, pour la première fois, de la perversité de ce comportement. Elle avait du se mettre nue devant un inconnu, qui l'avait fessée et puis qui irait surement lui demander pardon, comme les grand-frères le font toujours. Et quelque chose dans ce raisonnement semblait pervers et irréaliste. Tout ça pour quelques peluches lancées !

Quand il eut fini, tout comme elle l'avait prévu, il la consola et elle se laissa faire sans opposer aucune résistance. Mais quelque chose s'était brisé en elle, elle en avait marre d'être traitée comme une enfant. Certainement la prochaine fois, elle afficherais plus de résitance.

La jeune fille regarda le grand frère se diriger vers Juliette et bailla. Vivement que se soit finit, car elle s'écroulait de sommeil.

*Ne t'inquiète pas, petite Juliette. Ca ne te fera pas si mal.*

Comment... Juliette avait eu peur de ça? Et au point de se mouiller en public? Mais ce "grand frère" était rien d'autre qu'une grosse nounou!
"Merci Lynn, on va tâcher de rester sérieuse jusqu'au bout mais ce sera dur
-Juliette? Viens ici c'est ton tour
_(petite voix contrite) Oui monsieur, me voila"
Elle se dirigea vers le grand frère, l'air plus craintive et plus pénitante que jamais, descendit elle même sa petite culotte avant que quelqu'un ne lui demande et s'allongea de bonne grâce en travers des genoux du grand frère.
Pendant toute la durée de la "correction" elle tortillait du popotin pour faire croire à un véritable supplice, au moins moral, tout en lançant de grands sourires complices à sa copine. Cette petite chipie prenait beaucoup de plaisir à sa situation. Cette grosse main large et toute chaude qui rebondissait en douceur sur la peau de ses fesses n'était pas pour lui déplaire.
Quand elle eut reçu sa fessée, elle se laissa remettre debout et promis d'être bien sage à l'avenir en se blottissant bien fort entre les bras du grand frère.

Celui-ci les reconduisit jusqu'à leur chambre en marchant sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les autres femmes endormies. Juliette tenait affectueusement la main de son amie. Avoir été camarade de fessée tissait un lien intime et secret entre elle, comme une adhésion à un même club et Juliette se sentait maintenant plus proche de Lynn.
Comme le grand frère les bordaient, elles se serrèrent tendrement l'une contre l'autre et Juliette ne tarda pas à sombrer dans un profond sommeil sans rêves

Deux heures plus tard, les premières paupières commencent à se soulever dans le dortoir. On voit partout des femmes de tous âges s’étirer mollement comme des chats de salons en baillant à gorges déployées.
Le grand frère passe d’un lit à l’autre et réveille les dernières endormies avec des mots doux et des caresses sur l’épaule ou sur le derrière.
« Allons mesdemoiselles, la sieste est terminée. Si vous voulez encore profiter de votre après midi, il faut se lever maintenant. »
Il s’approche de Juliette et Lynn comme de toute les autres, comme si rien ne s’était passé quelques deux heures plus tôt et leur demande tranquillement si elles ont bien dormi en leur ébouriffant les cheveux. Une fois qu’elles sont levées, il les regardent refaire leurs lits et s’assure que tout le monde en fait autant. Quand tous les lits sont faits, , il quitte le dortoir avec tout le personnel masculin afin que vous n’ayez pas de gène à vous rhabiller.
« Vous avez dix minutes pour vous rhabiller. Passé ce délais, j’entre dans le réfectoire et tant pis si l’une de vous est encore toute nue, ce ne sera pas moi le plus gêné. »

Pour les filles de votre groupe, c’est le moment de se dire au revoir : certaines partent fire de la peinture, d’autres de la natation, du chant ou d’autres activités encore. Celles dont le père ou mari a fini sa journée de travail pourront aussi rentrer chez elles. Quand à celles qui n’ont ni activités ni parents disponibles pour les garder, un bus les conduira au gynécée pour le reste de l’après midi.

(mesdemoiselles, votre destin est entre vos mains, même si je sais déjà ce que vous allez faire, c’est mieux que vous le disiez vous même)