(promis, je me trouve un avatar vite fait)
Nom : Cyril Benoit
Age : 25 ans, en paraît 10 de plus
Description physique : Cyril est extrêmement grand et maigre et ne paraît pas partager l’engouement des autres hommes de physalis pour l’exercice physique. Son visage commence déjà à se marquer de rides précoces due en partie au surmenage et au manque de sommeil, mais également à son début d’alcoolisme. Intimidant avec ses yeux perçants et ses grandes mains osseuses, il s’impose naturellement comme un leader évident… tant qu’il est sobre ;
Mentalité : selon la personne à laquelle vous le demandez, on peut tout aussi bien vous répondre : « monsieur Benoit est un praticien brillant et intègre » que « c’est un sale con ! » et aucun des deux n’aura tout à fait tord. Ce qui est sûr, c’est qu’il appartient à une race d’homme qui aurait du disparaître en cette ère de répartition raisonnée des tâches : celle des maniaques du boulot. Ce type a consacré chaque minute de sa courte vie à la lutte contre le gynécide avec des résultats plutôt mitigés qui ont fini par lui taper sur le système. Celui qui prétend pouvoir regarder mourir une jeune fille de seize ans malgré tous ses efforts pour la ranimer, rentrer chez lui après sa journée et dormir sur ses deux oreilles et soit un menteur, soit une machine. Cyril, lui, est un menteur, mais jusqu’ici il était diablement doué, à tel point qu’il n’y a que ceux qui l’ont déjà vu dans ses états les plus lamentables à être convaincu qu’il s’agit bien d’un être humain.
Histoires : Quand un jeune homme ou une jeune femme se dirige vers la médecine, c’est généralement par esprit d’engagement et de sacrifice. On trouve parmi ces étudiants des gens qui ont choisi cette voie pour sauver des vies et soulager les maux de l’humanité. Des gens attachants, compréhensif, doux et sensibles qui ressentent le malheur des autres comme s’il s’agissait du leurs. Malheureusement, à force de recevoir en pleine figure des quantités gargantuesques de douleur, de détresse et de désespoir, ils changent très vite de mentalité. Au début du vingt-et-unième siècle, le travail des hôpitaux s’apparentait à un travail à la chaîne. Un chirurgien pouvait prendre son service à huit heures, avoir déjà ouvert deux ventre comme on ouvre un capot pour réparer un moteur à dix heures et se préparer déjà pour en ouvrir un troisième. Les médecins sont aujourd’hui plus nombreux et mieux équipés, la santé étant une priorité nationale mais le gynécide donne tellement de fil à retordre qu’aussi nombreux soient ils, ils sont encore trop souvent débordés et impuissant face à la douleur des citoyennes.
Pour ces raisons, Cyril qui évolue avec acharnement dans cet environnement de stress permanent ou le moindre geste déplacé peut causer la mort d’une innocente est devenu de moins en moins fréquentables. Il a beau représenter l’autorité plus encore qu’un policier, il a eu quelques problèmes avec elle et risque d’en avoir encore. Son problème avec l’alcool commence à devenir sérieux et ces trois heures de sommeil par lui ne suffisent pas toujours à le rendre sobre lorsqu’il se lève pour retourner bosser. Quand à sa vie privée, elle oscille selon la saison entre un désert de glace et un chaos invraisemblable.
Depuis peu, il s’est mis à potasser des films, livres et romans d’avant la troisième guerre mondiale. On pourrait y voir le signe encourageant qu’il commence à s’intéresser à autre chose qu’à son travail mais en réalité, s’il consulte ses documents, c’est qu’il lui est venu l’intuition saugrenue que l’un d’entre eux renferme la solution au problème.
Ces derniers jours, il lu arrive de s’agiter dans son sommeil en marmonnant deux mots, toujours les mêmes, tirés d’un film de son enfance dont il ne parvient pas à se rappeler le titre ni l’histoire, sinon qu’il s’agissait des aventures d’un homme en cape noire. Ces deux petits mot l’obsèdent à longueur de nuit : « mélange toxique… mélange toxique… »
Dim 2 Sep - 6:38